Cette sanction fait suite au baiser imposé à la joueuse Jenni Hermoso lors de la remise des médailles du Mondial féminin, en août 2023. Toutefois, il a été relaxé des accusations de pressions exercées sur la joueuse pour minimiser l’affaire.
Une affaire devenue un symbole
Le parquet avait requis deux ans et demi de prison à son encontre : un an pour agression sexuelle et un an et demi pour les pressions sur Jenni Hermoso. Toutefois, le tribunal de l’Audience nationale a finalement opté pour une amende, fixant le montant à 20 euros par jour pendant 18 mois. En outre, Rubiales a l’interdiction de s’approcher de la joueuse à moins de 200 mètres et de communiquer avec elle pendant un an.
Ce baiser forcé a provoqué une immense indignation et a fait de Jenni Hermoso une figure de la lutte contre le sexisme dans le sport. Lors du procès, la joueuse a rappelé qu’elle n’avait jamais consenti à ce geste et qu’elle s’était sentie « peu respectée » en tant que femme. Elle a aussi dénoncé les nombreuses pressions subies pour étouffer l’affaire.
Devant le tribunal, Luis Rubiales a nié toute intention malveillante et a affirmé être « absolument sûr » que Jenni Hermoso était consentante. Son avocate, Olga Tabau Martínez, a plaidé la relaxe, estimant que le geste était « inapproprié » mais pas « criminel ». Elle a également rejeté toute notion de contrainte ou de menace.
