Le hockey international en pleine ébullition : trois bagarres en neuf secondes lors du match USA-Canada

En l’espace de neuf secondes, trois bagarres ont éclaté, marquant un moment historique dans le monde du hockey.

hockey sur glace (Illustration) / © Ron Lach
hockey sur glace (Illustration) / © Ron Lach

Tout a commencé lorsque Brandon Hagel, du côté canadien, et Matthew Tkachuk, des États-Unis, se sont retrouvés au centre de la patinoire, leurs gants tombant presque simultanément alors qu’ils échangeaient des coups de poing sous les acclamations de la foule en furie. La scène était digne des plus grands moments de rivalités historiques entre les deux nations nord-américaines. Pendant ce temps, les coéquipiers des combattants ont reculé, leur laissant la place pour livrer ce face-à-face impitoyable.

Les arbitres, tentant de maintenir l’ordre, ont dû séparer les deux hommes et les expédier au banc de pénalité. Mais à peine le calme rétabli, un autre duel a éclaté : cette fois-ci, c’était au tour de Sam Bennett, le Canadien, et Brady Tkachuk, l’Américain, de s’affronter dans une bagarre frénétique. Bien que les officiels aient rapidement mis fin à ce nouveau pugilat, Brady Tkachuk s’est retrouvé, lui aussi, escorté au banc des pénalités, retrouvant son frère Matthew dans la zone des punis.

À peine le match avait-il repris que la glace était de nouveau secouée par une troisième bagarre. J.T. Miller, des États-Unis, et Colton Parayko, du Canada, se sont engagés dans une nouvelle série de coups de poing, renforçant l’intensité de cette soirée déjà mémorable. Moins de neuf secondes après la reprise du jeu, la scène était de nouveau prête à accueillir la violence du hockey, et la foule n’avait d’yeux que pour ces affrontements sans merci.

Cette série de bagarres a ravivé une passion pour le hockey international rarement vue depuis la Coupe du Monde de Hockey de 2016, les deux équipes n’ayant pas affronté leurs meilleurs joueurs sous les couleurs de leurs pays respectifs depuis cette époque. En effet, les joueurs de la NHL ont évité les championnats du monde de hockey, et la ligue a fait le choix de ne pas envoyer ses athlètes aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang et de 2022 à Pékin. L’issue de ces batailles sur la glace a ainsi retrouvé une saveur particulière, comme une revanche sur des années de compétitions internationales sans véritable confrontation.

« C’était probablement, je suppose, 10 ans de hockey international exhalés en une minute et demie », a déclaré Jon Cooper, l’entraîneur du Canada, double champion de la Coupe Stanley avec Tampa Bay et futur entraîneur de l’équipe olympique canadienne pour les Jeux de 2026.