Un look qui détonne
Main gauche dans la poche, lunettes de vue sur le nez, un léger ventre, et le pistolet fermement tenu dans la main droite : c’est ainsi que Yusuf Dikeç s’est présenté lors de la compétition. Contrairement à ses concurrents, Dikeç ne portait ni cache-œil, ni lentilles, ni protection auditive. Cette différence notable a rapidement déclenché des réactions sur la plateforme X (Twitter), où un internaute a même suggéré avec humour que la fédération turque de tir avait envoyé un « ex-tueur à gages » pour garantir une place sur le podium.
Les explications de Dikeç
À la télévision turque, l’athlète de 51 ans, ancien sous-officier de la gendarmerie et champion du monde de tir en 2011, a expliqué son choix. « Je n’ai jamais eu besoin d’équipement spécial. Mes amis et même d’autres tireurs professionnels me posent souvent des questions à ce sujet. Je leur réponds que je suis juste un tireur naturel et que c’est pour cela que je n’utilise pas beaucoup d’accessoires, » a-t-il déclaré.
Une autre athlète sous les feux des projecteurs
L’attention n’était pas seulement portée sur Dikeç. Kim Yeji, tireuse sud-coréenne, a également fait sensation. Médaillée d’or au tir au pistolet à air comprimé à 10 mètres individuel, Kim s’est distinguée par son style unique : bras droit tendu, main gauche dans la poche, tête penchée, casquette vissée sur la tête, lunettes stylées et un doudou accroché à sa ceinture. Son look atypique a rapidement fait d’elle une star des réseaux sociaux.
Fact-cheking : de fausses images partagées
Ces anecdotes autour des tireurs olympiques illustrent bien comment les JO 2024 ne sont pas seulement un événement sportif, mais aussi un phénomène culturel global où chaque détail peut devenir viral. Yusuf Dikeç et Kim Yeji, chacun à leur manière, ont captivé l’attention du public bien au-delà de leurs performances sportives.