Dans la nuit de vendredi à samedi, un crime tragique a secoué la commune de Clapiers dans l’Hérault. Le corps d’une jeune femme de 22 ans, présentant une trentaine de coups de couteau, a été retrouvé à son domicile. C’est son compagnon, âgé de 28 ans, qui a alerté les secours, affirmant avoir lui-même porté les coups mortels.
Les circonstances du drame
Le procureur de Montpellier, Fabrice Belargent, a confirmé les faits dimanche à l’AFP, corroborant une information initialement publiée par le quotidien Midi Libre. L’homme avait d’abord quitté les lieux à l’arrivée des secours, mais a finalement accepté de se rendre aux environs de 14 heures samedi. Recherché par les autorités, il a été interpellé aux abords du domicile de la victime vers midi. Il a reconnu les faits, bien que le contexte de ce crime reste encore flou selon le parquet.
Une autopsie de la victime est prévue pour mardi afin de déterminer avec précision les circonstances de sa mort. Le domicile de la jeune femme se trouvait à une centaine de mètres de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez, au nord-ouest de Montpellier. Les secouristes, arrivés sur place à minuit après l’appel du compagnon à 23h36, ont découvert le corps sans vie de la jeune femme, malgré leurs efforts pour la réanimer.
Le conjoint présenté au parquet
Le compagnon de la victime, jusqu’alors inconnu des services de police et de justice, a été placé en garde à vue. Il sera présenté au parquet lundi. Ce drame rappelle douloureusement la réalité des violences faites aux femmes et la nécessité de renforcer les mesures de protection et de prévention.
Ce féminicide à Clapiers est un rappel tragique de la nécessité de lutter sans relâche contre les violences faites aux femmes. Chaque vie perdue est une défaite collective qui appelle à une mobilisation générale et continue.
Ce crime s’inscrit dans un contexte préoccupant de violences conjugales en France. En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours dans le pays. Selon le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, il y a eu 94 féminicides en 2023, contre 118 en 2022. Ces chiffres soulignent l’urgence d’actions plus efficaces pour prévenir de telles tragédies.