Le président s’exprime devant les citoyens ce mercredi 5 mars à 20 heures. « En cette période d’incertitude majeure, où le monde fait face à des défis sans précédent » , il abordera notamment la guerre en Ukraine, à la veille d’un sommet européen décisif.
Le président de la République prend la parole
Emmanuel Macron abordera la situation internationale, notamment le conflit en Ukraine, à la veille d’un sommet européen déterminant.
Emmanuel Macron évoque les sanctions contre la Russie :
« Nous avons pris la bonne décision », affirme le président de la République. Il souligne que « la menace russe est bien réelle, elle affecte les pays européens et nous concerne directement. La Russie a déjà transformé le conflit en Ukraine en un affrontement d’ampleur mondiale. »
Emmanuel Macron : une inquiétude légitime chez les Français
En ouvrant son allocution, le président de la République reconnaît que les Français sont « légitimement inquiets » face aux tensions internationales. Il évoque une guerre en Ukraine qui « se poursuit avec la même intensité », un soutien américain à Kiev qui s’affaiblit, laissant planer l’incertitude, ainsi que la volonté des États-Unis d’imposer des tarifs douaniers sur les produits européens.
« Le monde devient de plus en plus brutal et la menace terroriste reste présente. En somme, notre prospérité et notre sécurité sont désormais plus incertaines, il faut le reconnaître. »
Emmanuel Macron met en garde contre l’inaction : « Rester spectateur face à ce monde de danger serait une folie »
Lors de son allocution, le président de la République a souligné l’ampleur de la menace russe : « D’ici 2023, la Russie prévoit de renforcer son armée avec 3 000 chars et 300 avions de chasse supplémentaires. Qui peut croire qu’elle s’arrêtera à l’Ukraine ? »
Il a insisté sur les risques pour la France et l’Europe : « La Russie représente désormais une menace directe. La situation est celle-ci, et nous devons l’affronter. Le chemin vers la paix ne peut exclure l’Ukraine, et celle-ci ne peut être fondée sur sa capitulation. N’oublions pas que l’invasion a commencé en 2014, et que nous avons alors négocié un cessez-le-feu à Minsk. »
« La menace russe est bien réelle et affecte l’Europe »
Le président de la République rappelle que « la guerre en Ukraine dure depuis plus de trois ans » et souligne l’engagement de la France et de l’Europe aux côtés de Kiev. « Dès le premier jour, nous avons choisi de soutenir l’Ukraine et de sanctionner la Russie. Et nous avons eu raison. Car au-delà du combat courageux du peuple ukrainien pour sa liberté, c’est aussi notre propre sécurité qui est en jeu. (…) La paix n’est plus une garantie sur notre continent. La menace russe est bien présente et impacte directement les pays européens, y compris le nôtre. »
Emmanuel Macron l’affirme :
« Je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés. Mais nous devons nous préparer à toute éventualité. » Il insiste sur la nécessité pour les pays européens de renforcer leurs capacités de défense et de dissuasion face à toute nouvelle menace : « Quelles que soient les circonstances, nous devons investir davantage dans notre sécurité. »