Un homme disparu dans des circonstances inquiétantes
Le dimanche 28 juillet, Bruno Petit quittait son domicile sans ses papiers, son téléphone, et même sans son fidèle compagnon canin. Sa mère, Maryse Le Dily, très inquiète, expliquait : « On ne sait pas trop pourquoi il est parti. Il était avec sa compagne, Laetitia. Il n’a pas pris ses papiers, sa carte bancaire, son téléphone. Il a une chienne à laquelle il tient beaucoup : il ne serait pas parti sans elle. »
Bruno, décrit comme un « écorché vif, un casse-cou depuis tout petit » par sa mère, travaillait dans une entreprise de conception de prototypes. Malgré ses difficultés récentes, il semblait tenir à son travail et à sa vie de couple de 17 ans.
La mobilisation familiale et communautaire
Depuis l’annonce de sa disparition, ses proches n’ont ménagé aucun effort pour le retrouver. 200 affichettes ont été distribuées, les réseaux sociaux ont été inondés de messages, et les médias locaux ont été alertés. Une première opération collective de recherche avait rassemblé environ 150 personnes mercredi soir, et les recherches se sont poursuivies avec détermination jusqu’à la découverte tragique.
Une disparition volontaire selon la police
La police de Montluçon avait rapidement évoqué une disparition volontaire. Un problème familial semblait être à l’origine de son départ. « Il s’agit d’une disparition volontaire. Il est parti de lui-même. On ne sait pas s’il est parti chez un copain ou s’il voulait attenter à ses jours, » expliquait un porte-parole de la police. Les recherches ont été compliquées par l’absence de téléphone et de véhicule, rendant la localisation de Bruno plus difficile.
Une fin tragique
Lors de la dernière battue citoyenne, le corps de Bruno a été retrouvé dans un bois non loin de son domicile. Ce dénouement tragique a plongé ses proches et la communauté locale dans le deuil. Sa mère, dans un dernier message d’espoir avant la découverte, avait déclaré à France 3 : « Je ne suis pas bien du tout. C’est mon gamin. S’il écoute notre message, qu’il se manifeste. Personne ne le jugera. »