Sur ces images, on y voit un homme en fauteuil roulant entouré par trois policiers. Alors que l’individu semble immobile et déjà maîtrisé, un des policiers lui assène un coup de poing violent au visage. La vidéo, qui a été capturée par un passant, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, a indigné une majorité des internautes, en particulier en raison de la situation de handicap de l’homme.
La députée LFI du Puy-de-Dôme, Marianne Maximi, a été l’une des premières à réagir publiquement. Elle a dénoncé ce qu’elle considère comme un « insupportable acte de violence policière ». Dans une lettre adressée à la procureure de la République de Clermont-Ferrand, elle a dénoncé que « dans notre État de droit, il ne peut être acceptable qu’un individu vulnérable soit la victime d’une telle violence« . La députée a également annoncé avoir saisi l’IGPN, la police des polices, et demandé la suspension immédiate du policier impliqué.
Olivier Bianchi, le maire Parti Socialiste de Clermont-Ferrand, a également réagit en qualifiant les images de « choquantes ». Il a ajouté que cet acte de violence était « injustifiable autant que disproportionné » et a demandé à ce que la justice se saisisse de l’affaire afin que toute la lumière puisse être fait sur cette affaire car il ternissait l’engagement des forces de l’ordre pour les habitants de la ville.
De son côté, Artus, réalisateur et scénariste du film « Un petit truc en plus » , a également réagi sur Instagram en appelant à des sanctions « réelles » contre le policier responsable de ce coup. « J’ai trouvé ça fou comme image », a-t-il écrit.
Les circonstances de l’incident
La procureure de la République de Clermont-Ferrand, Dominique Puechmaille, a fourni plus de détails sur le circonstances de l’intervention des policiers. Elle a indiqué que les forces de l’ordre étaient intervenues dans le quartier de Croix-Neyrat suite à des incidents, dans le cadre d’une opération de sécurisation menée en collaboration avec une Unité de force mobile (UFM) en renfort. À l’origine, le but de cette opération était d’assurer le maintien de l’ordre et la sécurité dans la zone.
Les investigations sont désormais en cours pour déterminer les circonstances exactes et évaluer la légalité de l’action policière.
