Le 20 février 2025, le Conseil d’État a rendu une décision marquante concernant le contrat de l’Autolib’, le service de voitures électriques en libre-service lancé à Paris en 2011. Selon cette décision, certaines communes françaises devront indemniser le groupe Bolloré à hauteur de 66 millions d’euros pour les pertes financières subies suite à l’arrêt prématuré du service en juillet 2018.
Le verdict du Conseil d’État
Le Conseil d’État a jugé que certaines communes, en particulier Paris et d’autres villes de la région parisienne qui avaient souscrit au service, sont responsables des pertes financières liées à la fin de l’Autolib’. Le groupe Bolloré, qui avait investi massivement dans l’infrastructure et le déploiement des véhicules électriques, a estimé avoir subi des préjudices considérables en raison de l’arrêt brusque du service.
Les communes concernées devront donc verser un total de 66 millions d’euros pour compenser ces pertes, selon le verdict du Conseil d’État. Cette décision fait suite à plusieurs années de négociations et de procédures juridiques entre le groupe Bolloré et les autorités locales.